decembre 2016
16dec20 h 30 minMusique romaine du XVIIIème siècle20 h 30 min Temple du Change
(Vendredi) 20 h 30 min
Temple du Change
Place du Change 69005 Lyon
novembre 2016
25nov20 h 30 minLe Tombeau des PassionsCréation20 h 30 min Temple du Change
Œuvre composée par Philippe Forget pour Marie-Laure Teissèdre et le chœur Émelthée. ...Et Mourir d'Amour Louise Labé (1524-1566) Pernette du Guillet (1520-1545) L’amour chanté par deux amoureuses. L’amour déçu, plus grand et plus
En Savoir +
Œuvre composée par Philippe Forget pour Marie-Laure Teissèdre et le chœur Émelthée.
…Et Mourir d’Amour
Louise Labé (1524-1566)
Pernette du Guillet (1520-1545)
L’amour chanté par deux amoureuses.
L’amour déçu, plus grand et plus fécond spirituellement que l’amour heureux.
Deux amoureuses en la même ville : Lyon.
Pour Pernette comme pour Louise, l’oeuvre poétique sera brève et fulgurante ; son unité profonde et son discours unique : l’amour ou plus exactement la relation des sexes.
Lyon réinvente pendant la Renaissance un modèle féminin autorisant l’élégance, l’intelligence, la culture, le savoir et le talent.
Non contentes de la place décorative et honorifique que leur reconnaît toute société courtoise, les femmes participent à la vie artistique et au débat des idées.
Dans la poésie de Pernette et dans celle de Louise, l’être aimé est absent, son absence est brûlure et l’abandon côtoie une résignation douloureuse, sublime et quasi religieuse.
L’amant est insaisissable et ambigu : soumis aux désirs de la Dame et cependant véritable initiateur de la démarche amoureuse et finalement authentique et unique bénéficiaire. Si serein et si apaisé que paraisse la quête amoureuse, elle sous-tend une tension extrême, un désir plénier qui intègre le corps et les sens.
Le but à atteindre est un amour solaire, spirituel.
L’expression de sa recherche se traduit par un caractère conflictuel et douloureux.
Les animaux sauvages, la chasse, l’assaut et la guerre, le poison, la torture et le combat… Voilà les moyens utilisés par les poètes pour détourner ou libérer leur violence érotique.
Mais il y a dans toute expansion lyrique un écart nécessaire entre le sentiment et l’expression : la vie et l’œuvre sont des réalités fondamentalement différentes.
Les vies intimes de Pernette et de Louise initialisent l’état de désespoir destructeur et de douleur répétée… Mais c’est pour clamer avec vigueur cette soif de bonheur puis restaurer au fond de l’âme cette aspiration urgente à la vie et à l’amour.
Pittura delle orecchie, peinture pour les oreilles, aime dire l’époque.
Le sentiment libéré, magnifié, commande en toute occasion…
Le principe créateur sans cesse renouvelé à la confluence du Rhône et de la Saône, à travers des siècles de musique, de théâtre et de poésie, suggère l’existence d’un répertoire plus vaste dédié aux sonorités et aux mots de ces deux immenses figures de l’École Lyonnaise.
Cité de la Voix, Lyon incarne depuis toujours cet extraordinaire vivier fait de talents et d’esthétiques plurielles. Dans cette émulation artistique qui tutoie l’histoire et le temps présent, il est exaltant et juste de rendre un vibrant hommage aux blasons les plus éclatants de cette ville en s’appuyant sur l’urgente modernité de l’écriture de Louise Labé et de Pernette du Guillet.
Philippe Forget
(Vendredi) 20 h 30 min
Temple du Change
Place du Change 69005 Lyon
Pour cette soirée, vous êtes invités à écouter et à chanter les œuvres savantes ou populaires qui ont marqué le début du XXe siècle : Francis Poulenc, Boris Vian, Érik
Pour cette soirée, vous êtes invités à écouter et à chanter les œuvres savantes ou populaires qui ont marqué le début du XXe siècle : Francis Poulenc, Boris Vian, Érik Satie, Igor Stravinsky. À l’occasion de la nouvelle présentation des œuvres dans les collections modernes, cette nocturne vous propose de découvrir comment la modernité musicale s’est développée, parallèlement aux mouvements qui ont fait évoluer les arts plastiques.
(Vendredi) 18 h 00 min
Musée des Beaux Arts
Place des Terreaux 69001 Lyon
septembre 2016
(Dimanche) 16 h 00 min
Sainte-Croix-en-Jarez
Sainte-Croix-en-Jarez
3sep20 h 00 minLe concert de l'Académie de la Voix20 h 00 min Château de Saint-Chef Teyssier de Savy
précisions à venir
précisions à venir
(Samedi) 20 h 00 min
Château de Saint-Chef Teyssier de Savy
aout 2016
6aouToute la journéeMon cœur se recommande à vousMusique Renaissance(Toute la journée: samedi)
Fête de l'Édit à Roussillon (38).
Fête de l’Édit à Roussillon (38).
Toute la journée (Samedi)
juin 2016
30jui20 h 30 minDe l'ombre à la lumièreMusiques françaises du 19è siècle20 h 30 min Temple du Change
De l’ombre à la lumière En 1878, dans le premier cours d’histoire de la musique qu’il dispense au Conservatoire de Paris, Louis-Albert Bourgault-Ducoudray s’exclame : « La France est fille de la
En Savoir +
De l’ombre à la lumière
En 1878, dans le premier cours d’histoire de la musique qu’il dispense au Conservatoire de Paris, Louis-Albert Bourgault-Ducoudray s’exclame : « La France est fille de la Grèce ! » Puis, il ajoute : « C’est la France qui, par son goût, son tact, son choix judicieux, son art de combiner en un seul type des éléments divers, a su conquérir une place à part dans l’humanité et montré au plus haut degré dans sa littérature et dans ses arts les qualités de l’art grec : la clarté, la précision, la logique et ce bon sens suprême qui, en art, s’appelle la mesure. » Meurtrie par la défaite de 1870, la France va en effet chercher à renouer avec ses racines gréco-latines afin de contrer l’envahissante et terrifiante Germania.
Au tournant des XIXe et XXe siècles, de nombreux artistes français participent à ce vaste mouvement, que Les Troyens (1863) de Berlioz portaient en germe, et puisent tour à tour leur inspiration dans un art idéalisé. Si les écrits de Leconte de Lisle ou les peintures de Puvis de Chavannes en sont des exemples frappants, plusieurs œuvres musicales témoignent d’une quête similaire qui prend des formes et des expressions les plus diverses dont le programme de ce soir donne un aperçu saisissant. La Mort d’Orphée (1877) de Delibes ou Pandore (1888) de Pierné offrent ainsi une vision plutôt sombre et tragique de l’art grec tandis que O fons Bandusiae (1905) et Aubade athénienne (1911) de Reynaldo Hahn en présentent un versant lumineux et léger, qui se traduit dans des courbes mélodiques sinueuses et des harmonies chatoyantes. Ce retour aux sources de l’art grec se manifeste aussi sur un plan plus strictement musical, la mélodie Lydia (1871) de Fauré étant construite sur le mode lydien et Pandore faisant intervenir un récitant dont la voix déclamée et accompagnée rappelle un élément constitutif de la tragédie antique.
La recherche de terres lointaines et antiques, à la fois nourricières et salutaires, affecte encore deux œuvres composées sur des poèmes de Leconte de Lisle : Les Roses d’Ispahan (1885), mélodie de Fauré, évoque des couleurs et parfums enivrants d’une ville iranienne et l’Hymne védique (1886) de Chausson constitue une prière funèbre d’une civilisation antique, originaire d’Iran mais implantée en Inde.
Le passage – ou l’alternance – de l’ombre à la lumière, qui sous-tend l’ensemble des pièces du programme, se perçoit explicitement dès la pièce introductive, Vers la lumière (1906-1907 ?) de Fernand de La Tombelle, dont le titre comme le genre – « ode lyrique » – placent la pièce sous le signe de l’espoir et nous invitent à écouter des œuvres injustement méconnues de la musique française.
Jean-Christophe Branger
Université de Lorraine
Direction : Marie-Laure Teissèdre
Piano : Junko Fukuda-Gros
SOPRANOS : Camille Allérat, Claudine Charnay, Annaëlle Désert, Ga Young Lim
ALTOS : Caroline Adoumdou, Fanny Mouren, Elodie Oriol, Majdouline Zerari
TENORS : Julien Drevet-Santique, Fabrice Foison, Benjamin Ingrao, Grégoire Mativon
BARYTONS/BASSES : Guillaume Andrieux, Clément Buonomo, Etienne Chevallier, Rodrigue Diaz
(Jeudi) 20 h 30 min
Temple du Change
Place du Change 69005 Lyon
mai 2016
Hager Hanana : violoncelle baroque Delphine Ardiet : soprano Caroline Adoumbou : mezzo Fanny Mouren : mezzo Mise en scène et écriture : Pierre-Alain Four Tu n’échanges pas ! Une
En Savoir +
Hager Hanana : violoncelle baroque
Delphine Ardiet : soprano
Caroline Adoumbou : mezzo
Fanny Mouren : mezzo
Mise en scène et écriture : Pierre-Alain Four
Tu n’échanges pas ! Une échappée spirituelle et voluptueuse
entre Bach et la peinture de Rothko ou entre Bach et l’architecture religieuseL’Ensemble Boréades, accompagné par le Chœur Émelthée, s’interroge sur la naissance… de la spiritualité.
Comment qualifier cet état : est-ce un sentiment, une émotion, un raisonnement ? D’où nous vient-il :
est-ce un apprentissage, une révélation, un cheminement ? Qui nous y conduit : une présence supérieure
ou des artistes exaltés ? Entremêlant texte, musique et couleurs, regardE-MOI immerge le spectateur dans
un univers sans début ni fin, sur le principe du all over pictural. regardE-MOI est subtil et accessible,
conceptuel et sensible, littéraire et musical. En un mot, regardE-moi est baroque !Pour consulter le dossier de presse, cliquez ici
(Vendredi) 12 h 15 min
Sainte-Chapelle du Château de Chambéry
avril 2016
11avr20 h 30 minLes pOules de la BruyèreThéâtre musical20 h 30 min Temple du Change
(Lundi) 20 h 30 min
Temple du Change
Place du Change 69005 Lyon
mars 2016
30mar19 h 00 minDidon & Enéeentrée libre19 h 00 min Amphithéâtre Malraux - Université Lyon 3
Découvrez le programme complet de la programmation culturelle de l'Université Lyon 3 (mars-avril) : Programme Mars-Avril 2016 Réservation conseillée : pointculture@univ-lyon3.fr
Découvrez le programme complet de la programmation culturelle de l’Université Lyon 3 (mars-avril) :
Réservation conseillée : pointculture@univ-lyon3.fr
(Mercredi) 19 h 00 min
Amphithéâtre Malraux - Université Lyon 3
Manufacture des Tabacs - 16 rue Rollet 69008 LYON
fevrier 2016
12fev20 h 30 minRequiem de FauréPromesses d'éternité20 h 30 min Temple du Change
« Mon Requiem... On a dit qu’il n’exprimait pas l’effroi de la mort. Quelqu’un l’a appelé : une berceuse de la mort. Mais c’est ainsi que je sens la mort :
En Savoir +
« Mon Requiem… On a dit qu’il n’exprimait pas l’effroi de la mort.
Quelqu’un l’a appelé : une berceuse de la mort. Mais c’est ainsi que je sens la mort : comme une délivrance heureuse, une aspiration au bonheur d’au delà, plutôt que comme un passage douloureux.
Ne faut-il pas accepter la nature de l’artiste et ce qui le prédispose à ressentir ainsi les choses ? Dans mon Requiem, peut-être ai-je aussi d’instinct cherché à sortir du convenu. Voila si longtemps que j’accompagne à l’orgue des services d’enterrements ! J’en ai par dessus la tête ! J’ai voulu faire autre chose ! »
Courrier de Gabriel Fauré à Louis Aguettant (1902)
Orchestre de chambre, version de 1888
Marie-Laure Teissèdre
Gabriel Fauré
Salve regina
Cantique de Jean Racine
Tantum ergo
Requiem
Josef Rheinberger
Wie lieblich sind deine Wohnungen
(Vendredi) 20 h 30 min
Temple du Change
Place du Change 69005 Lyon